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vendredi 19 août 2011

GNOSTICA PROPAGANDA OPLSTK



Le gnosticisme est un mouvement religieux regroupant des doctrines variées du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient qui se caractérisent généralement par la croyance que les hommes sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvais ou imparfait appelé le démiurge. Le mouvement connut son apogée au cours du IIe siècleHYPERLINK \l "cite_note-0"[1].
Le démiurge peut être considéré comme une incarnation du mal, ou comme un dieu bon mais imparfait. Il existe aux côtés d'un autre être suprême plus éloigné et dont la connaissance est difficile, qui incarne le bien. Afin de se libérer du monde matériel inférieur, l'homme a besoin de la gnose, soit la connaissance spirituelle ésotérique disponible à travers l'expérience directe ou la connaissance (gnose) de l'être suprême. Jésus de Nazareth est identifié par certains cultes gnostiques comme une incarnation de l'être suprême qui s'incarne pour apporter la gnose aux hommes.
Le terme gnose, du grec γνώσις / gnốsis (« connaissance »), désigne « des tendances universelles de la pensée qui trouvent leur dénominateur commun autour de la notion de connaissance[2] ». Ainsi, le manichéisme, le mandéisme, la Kabbale et l'hermétisme, entre autres, peuvent être considérés comme des formes de gnose[3]. Par contre le terme gnosticisme a une connotation historique précise.
Selon la définition du néoplatonicien Plotin, adversaire des gnostiques, ceux-ci sont:
« Ceux qui disent que le Démiurge de ce monde est mauvais et que le Cosmos est mauvais[4]. »Ainsi [5], à leurs yeux, l'homme est prisonnier du temps, de son corps, de son âme inférieure et du monde.
Les gnostiques en concluent : « Je suis au monde, mais je ne suis pas de ce monde[6] », et de ce point de vue, le monde et l'existence dans le monde apparaîtront mauvais parce qu'ils sont mélange de deux natures et de deux mondes d'êtres contraires et inconciliables. Le gnostique sera celui qui retrouvera son moi véritable et qui prendra conscience de la condition glorieuse, divine qui était la sienne dans un passé immémorial[7].
Les gnostiques chrétiens se référaient tant aux textes canoniques qu'apocryphes, le plus célèbre étant l'évangile de Thomas. D'inspiration chrétienne, le gnosticisme fut qualifié d'hérésie par les Pères de l'Église de ce qui allait devenir la « Grande Église » chrétienne. Irénée de Lyon, dans la deuxième moitié du IIe siècle dans sa Dénonciation et réfutation de la gnose au nom menteur (ou Contre les hérésies) en a laissé le témoignage antique le plus important et le nom qui leur restera. Il est possible que certains de ces groupes aient revendiqué le terme. Les sectes gnostiques disparurent presque complètement à partir du IIIe siècle, mais leurs doctrines influencèrent d'autres religions comme le manichéisme, le marcionisme et le catharisme.